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Loudéac

 

 

Dès le Moyen-Age, elle connait une activité importante, on y trouve des bûcherons, des scieurs, des menuisiers-charpentiers, des charbonniers, des sabotiers, des mineurs qui en extraient le minerai de fer et des forgerons qui le traitent dans des fourneaux.

- Au XVe siècle, la forêt devient propriété des Ducs de Rohan. Ils y chassent le gros gibier et y élèvent des chevaux sauvages.

- Plusieurs noms de villages témoignent de la présence du loup dans le passé : Gratteloup – Le Loup Pendu – Le Bout es Loup – La Motte aux Loups

- D'autres : les Essarts, de la présence de moines cisterciens qui ont été les spécialistes de la pratique de l'essartage (ou sartage), qui s'est développée en Europe Ã  partir du XIIIe siècle...

Il s'agissait de trouver un lieu propice à l'installation (proximité d'une source, salubrité, position élevée...) puis de le défricher d'abord par la coupe du bois, l'arrachage des taillis et ronces, puis en le brûlant pour le fertiliser.
Les essarteurs vivaient sur place le temps du défrichage, puis une communauté, généralement venue d'un village voisin, venait terminer le travail et s'installait. 

La forêt de Loudéac massif de 2 800 hectares s’étend sur trois communes : la Motte, la Prénessaye et Loudéac.

 

Sur le plan cynégétique, il s'agit d'une belle forêt, pour partie domaniale, moyennement vive, bien percée pour les cavaliers, mais très cassante pour les chevaux en raison des nombreux vallons, qui la rendent également très sourde.

Ces mêmes vallons qui s'étendent bien au-delà de la forêt, facilitent les longs débuchés.  

 

C'est un trou de verdure où chante une rivière,
Accrochant follement aux herbes des haillons d'argent ... C'est un petit val qui mousse de rayons.
 A Rimbaut "le dormeur du val"

                           La Roche au Cerf

« À la lisière de la forêt de Loudéac, le Lié serpente dans le bocage. Le gué de pierres, jeté dans le courant, permet, presque par tous les temps, de voguer d’une berge à l’autre. Depuis le Moyen Âge, ce rustique passage fait fi de ses humeurs.

La quiétude matinale du lieu invite nombre de cerfs des alentours à y étancher leur soif ».

 

Territoires
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