St Hubert 2015 en vers
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Un texte écrit cet hiver
A la faveur d’une nuit
Ou le sommeil m’avait fui
Oublié au fond d’un tiroir
Le voilà ressorti du noir
Publié comme un « fait divers »
Un amusement en libres vers
Narrant notre chasse de St Hubert
J’eu préféré les alexandrins
Compliqué, et m’éloignant du terrain
Certes ce n’est pas du Verlaine
Mais écrit sans trop de peine
Le thème m’en était imposé
Ce qui aura contraint mes pensées
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Un samedi de novembre à la Hardouinais
C’est la St Hubert qu’en ce jour on fêtait
Le temps est humide et doux, le vent de Nord-Ouest assez fort
Plusieurs animaux furent donnés au rapport
En cortège nous nous rendîmes sur la brisée
Nous nous vîmes au départ plus de cinquante cavaliers
Au pare-feu de la Vieuville les chiens sont mis à la voie
Sur une harde de biches quelques-uns se fourvoient
Vite rameutés, un dix cors est attaqué
En galante compagnie, le pare-feu est passé
Le Timeu, l’allée Jean-Pierre, la Scierie, la Cigogne
Ou nos animaux se forlongent, et s’en vont sans vergogne
Longeant la route notre cerf délaisse sa harde
Vers la Scierie où peu de temps l’animal ne tarde
Il traverse la Grande Rigole et les chiens le maintiennent
Mais déjà St Hubert résonne, d’une trompe lointaine
L’animal fait la queue de l’étang du Marais
Jusqu’au Vieux Cerf, en passant la Massonais
De nouveau il se harde, quelques biches, un Grand Cerf
Se font battre vers Penhouet, puis reviennent au Vieux Cerf
Les cerfs abandonnent leur harpail, et quelques chiens en défaut
Avec son compagnon vers Penhouet, qu’ils gagnent de nouveau
Ensemble l’Allée Verte ils repassent
Au cailloutis d’Bonébat le Grand Cerf est bien seul
Il s’est séparé de notre cerf de chasse
C’est en balancé et peu de chiens le veulent
Par l’étang du Marais il remonte ses voies
Vers la route il s’en va, quelques suiveurs le voient
Il traverse le Grand Etang
Mais il n’y a personne
Aucune trompe ne le sonne
Il est bien loin devant
Débuché et la meute ne tarde pas à rallier
Dans la queue de la Fonderie le voilà relancé
Reprend dans les pins, St Joseph, le cailloutis de la Fonderie
Déjà on le sent sur ses fins, un dernier hourvari
Puis la queue de l’étang, une nouvelle ruse il essaie
Livre un petit dix cors, se font battre dans la futaie
Il revient vers l’étang, où il s’est déhardé
Plusieurs trompes s’élèvent, le « bas l’eau » est sonné
C’est bientôt l’Hallali, il va être servi
Il aura bien mené quelques deux heures et demi
La curée est sonnée près du Grand Etang
La journée fut belle, St Hubert est content
BJ